02/12/2008

M. le ministre de l'agriculture et de la pêche



Sur la préoccupation des éleveurs caprins confrontés eux-aussi aux dégâts perpétrés par les loups. Question N°36535 du 02/12/2008
M. Michel Bouvard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la préoccupation des éleveurs caprins confrontés eux-aussi aux dégâts perpétrés par les loups et pour lesquels le barème d'indemnisation n'a pas été relevé depuis 2005. Selon une étude menée par les syndicats caprins de Savoie et Haute-Savoie, une chèvre tuée par le prédateur est indemnisée 84 €, soit 20 à 40 % de sa valeur de remplacement et ne tient pas compte des pertes directes et indirectes (pertes de marchés, pertes de lait sur les deux campagnes suivantes, surcoûts liés à l'introduction d'animaux...), alors qu'un cheptel, soumis à abattage sanitaire par décision administrative en cas de maladie réglementée, est indemnisé à hauteur de 600 € par chèvre. Il souhaite donc connaître les mesures que le Gouvernement compte prendre pour amener le niveau d'indemnisation pour dégâts des prédateurs au niveau de l'indemnisation pour abattage en cas de maladie, rappelant que les éleveurs subissent de surcroît les conséquences morales de la perte du troupeau et de l'angoisse de l'attaque du loup.

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