22/07/2008

Mme la secrétaire d'État chargée de l'écologie



Sur le problème persistant posé par la présence des chiens de protection des troupeaux contre le loup, chiens patous. Question N°27764 du 22/07/2008.
M. Michel Bouvard attire une fois encore l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de l'écologie, au début de la saison touristique dans les Alpes marquée par une diminution des réservations, sur le problème persistant posé par la présence des chiens de protection des troupeaux contre le loup, chiens patous. Une nouvelle étape est franchie cette année, avec la reconnaissance du risque existant pour les randonneurs, vététistes et amoureux d'une fréquentation familiale de la montagne puisque le parc national de la Vanoise, établissement public de l'État, édicte les recommandations suivantes : "Les chiens de protection, élevés parmi les moutons, sont là pour les protéger contre les prédateurs sauvages et domestiques. Dressés pour la dissuasion et non pour l'attaque, ils aboient face à toute menace potentielle. Si vous croisez des troupeaux gardés par ces chiens, certaines attitudes sont à respecter afin d'éviter une réaction de défiance : contournez largement l'aire de pâturage ou de repos du troupeau, dans la mesure du possible. Si contourner le troupeau est difficile, restez sur le chemin et avancez le plus calmement possible ; attention aux comportements qui vous semblent anodins : tenter de nourrir, caresser, prendre une photo... Les chiens peuvent les interpréter comme une agression ; adoptez un comportement calme et passif. Si vous êtes impressionné, faites lentement demi-tour. N'ayez pas d'attitudes agressives, notamment avec votre bâton de marche. Repliez-le et rangez-le ; ne courez pas et ne criez pas ; si vous êtes à vélo, il est préférable d'en descendre". Ce type de document est bien évidemment de nature à dissuader toute fréquentation de l'espace de liberté qu'était la montagne avant le retour du loup dont le nom n'est curieusement pas cité dans cette mise en garde des touristes comme étant à l'origine du problème. Dans ces conditions, il souhaite connaître, après les mesures d'indemnisation des bergers pour les animaux perdus, les mesures qu'il conviendra de prendre au regard de la perte de fréquentation touristique liée à la présence du loup et souhaite qu'une observation de la fréquentation touristique dans les zones à loups et à patous puisse être mise en place.

Pas de réponse à ce jour.